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Site archéologique de Troie 
 
Hissarlik ou Hisarlik (en turc Hisarlık, « lieu de la forteresse ») est un toponyme de l'actuelle province de Çanakkale en Turquie. Il correspond à un site de fouilles archéologiques aujourd'hui reconnu sous le nom de site archéologique de Troie par l'UNESCO, qui l'a inscrit sur la liste de son patrimoine mondial en 1998[1]. Situé dans l'ancienne Troade, à égale distance de la mer Égée et des Dardanelles (6,5 km), le site est en effet communément identifié à la Troie homérique depuis le XIXe siècle, bien que de nombreuses incertitudes demeurent. 
 
Hissarlik se présente comme une colline artificielle résultant d'accumulations successives de plusieurs millénaires d'occupation. Ce tel, de trente mètres de hauteur, a attiré un certain nombre d'archéologues amateurs dès les années 1850. Le plus doué de ces dilettantes était Frank Calvert, dont les premiers travaux ont été éclipsés par ceux effectués par Heinrich Schliemann dans les années 1870. 
 
Découverte de Troie par Schliemann 
 
Schliemann creusa une immense tranchée dans la colline d'Hissarlik en traversant le niveau de la Troie homérique. Ses fouilles, commencées en 1870, durèrent vingt ans. 
 
Aujourd'hui, nous savons qu'il existait au moins neuf villes, construites les unes sur les autres dans la même région, et que la première ville fut construite au IIIe millénaire av. J.-C. 
 
Dérouté par les nombreux niveaux découverts sous la colline, Schliemann finit par identifier quatre villes distinctes et successives sous la ville romaine d'Ilium. Il décide que la Troie d'Homère correspondait au deuxième niveau à partir du bas, mais cette conclusion n'était guère partagée par les autres archéologues. En 1873, il exhume un ensemble de bijoux en or, qu'il dissimule aux autorités turques et aux ouvriers, grâce à sa femme grecque Sophia qui les passe pièce par pièce en les cachant sous son châle. Parallèlement, Schliemann découvre un grand nombre de vases, de pointes de lances et de boucles d'oreille aux niveaux de Troie II ou de Troie III (2200 av. J.-C.). Malheureusement, son « trésor de Priam » disparut à Berlin en 1945, pour réapparaître dans les collections du Musée de l'Ermitage après la chute de l'URSS. 
 
Bilan des fouilles 
 
Pendant les années 1920, l'érudit suisse Emil Forrester déclara que les noms des endroits trouvés dans des textes hittites — Wilusiya et Taruisa — devraient être identifiés avec Ilium et Troia respectivement. Il nota aussi qu'un roi wilusien, mentionné dans un des textes hittites sous le nom de Alaksandu était assez proche à celui du prince de Troie Alexandre, ou Pâris. Ces identifications furent démenties par beaucoup comme étant peu probables ou, du moins, pas prouvables, mais Trevor Bryce défendit cette idée dans son livre The Kingdom of the Hittites (Le Royaume des Hittites, 1998), citant une partie de la lettre Manapa-Tarhunda, qui parle du Royaume de Wilusa comme étant situé au-delà du pays de la rivière Seha (connue à l'époque classique comme Caicus), et près du pays du Lazpa (mieux connu comme l'île de Lesbos). 
 
Pendant l'Âge du bronze, Troie semble avoir été une ville marchande prospère, puisque sa position permettait le contrôle complet des Dardanelles, par lesquelles tous les bateaux marchands de la mer Égée se rendant dans la mer Noire devaient passer. Elle aurait été disputée entre les Mycéniens et les Hittites, alliés de la ville. 
 
La septième ville, qui fut fondée au XIIIe siècle av. J.-C., semble avoir été détruite par une guerre et il y a des traces évidentes d'un grand incendie à l'intérieur. C'est pourquoi cette ville est supposée être celle décrite dans la légende de la guerre de Troie[3]. La dernière ville sur ce site fut fondée par les Romains pendant le règne de l'empereur Auguste, et semble avoir été une ville très importante jusqu’à ce que Constantinople devienne la capitale de l'Empire romain au IVe siècle. Par la suite, la vitalité de la ville baissa progressivement. 
 
Il existe aujourd'hui une ville turque qui s'appelle Çanakkale et qui se situe très près de l'antique Troie. 
 
Le site archéologique de Troie est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1998. 
 
Les découvertes du Dr Korfmann (2001-2002) 
 
L'un des problèmes majeurs posés par le site d'Hissarlik (la Troie historique) était sa petite taille (137 m sur 187 m) comparée à la Troie décrite par Homère. Trois cent habitants tout au plus auraient pu vivre dans la Troie VIIa, alors qu'Homère en décrit cinquante mille. Magnification et exagération du poète ? 
 
On aurait pu le croire jusqu’à la découverte lors de nouvelles fouilles en 2001-2002 de la ville basse : ces fouilles, entreprises par le Dr Korfmann de l'Université de Tübingen en Allemagne, ont révélé un mur d'enceinte de type cyclopéen enserrant la ville basse appartenant à la Troie VIIa. 
 
Cette nouvelle découverte assure à la ville une superficie de 350 000 m², soit treize fois plus grande que celle de la seule acropole que nous connaissions déjà. Avec une taille aussi considérable, Troie dépasse en superficie sa rivale Ugarit (200 000 m²) et devient l'une des plus grandes villes de l'Âge du bronze. Sa population serait alors de 5 000 à 10 000 habitants, ce qui en temps de siège peut tout à fait être suffisant pour abriter les 50 000 habitants de toute la région. Pour le moment, on ne peut cependant parler de guerre de Troie, estime le Dr Korfmann ; il faudra des fouilles ultérieures pour révéler ce mythe. 
 
La guerre de Troie 
 
Depuis "L'Iliade et l'Odyssée", écrit il y 3000 ans par Homère, des générations entières ont été émerveillées par la beauté d'Hélène, le courage d'Achille, la puissance d'Agamemnon, et bien sûr par la légende du cheval de Troie.  
 
Mais quelle est la part de vérité dans cette légende.  
 
Depuis 1988, le professeur Manfred Korfmann fouille le site archéologique de Troie.  
 
Il a découvert combien la cité était grande, comment elle a été défendue et qu'une grande bataille s'y était déroulée.  
 
Mais qui a attaqué la ville et pourquoi ?  
 
Ce film, basé sur les textes anciens, les dernières recherches archéologiques et le savoir des historiens, nous permet de mieux comprendre la légende de Troie.  
 

 
 

 
 

 
 

 
 

   
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Modifié en dernier lieu le 29.03.2011
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